D’abord, j’ai été paysagiste. Un métier très créatif, au service du citoyen de l’Eurométropole de Strasbourg. 

Puis, en 2012, une première grossesse débute, un parcours difficile, solitaire qui se soldera par une interruption médicale de grossesse. Je sens déjà à ce moment très précis que quelque chose est en train de bouger en moi. 

En 2013, je deviens maman pour la première fois, mes objectifs de vie changent, mon enfant m’incite à réfléchir sur mes valeurs, ce que je souhaite pour mon enfant, pour moi. Sa naissance a été d’une violence rare, je suis sous le choc.  En 2016, mon deuxième enfant naît à son tour, et cette fois-ci, je me suis faite accompagner par une doula, c’était merveilleux. C’était doux, j’ai pu accoucher par voie basse, j’ai pu l’allaiter, elle m’a aider à prendre la pleine possession de mes capacités. 

Le déclic se fait au moment où je reprends le travail. C’est un milieux d’hommes où parfois l’incompréhension se fait lorsque je privilégie ma vie de maman et de femme. Le burn-out me terrasse.